Le diplôme national du brevet ou DNB évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège. Délivré par un jury, l'attribution du brevet ne conditionne pas l'accès à une classe supérieure en fin de troisième. 

À compter de la session 2026, les modalités d’attribution du diplôme national du brevet (DNB) évoluent.

Nouveautés 2026 :

- À compter de la session 2026, le diplôme est délivré, dans la série générale et dans la série professionnelle, aux candidats ayant obtenu une moyenne finale égale ou supérieure à 10 sur 20 (fin du système de notation sur 800 points). La note de contrôle continu est calculée à partir des moyennes annuelles de toutes les disciplines (toutes au même coefficient) obtenues par les élèves en classe de 3e, et non plus à partir des huit composantes du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

- Un nouvel équilibre est également instauré entre contrôle continu et épreuves terminales : ces dernières comptent désormais pour 60 % de la note finale (contre 50 % actuellement), tandis que le contrôle continu représente 40 % (contre 50 % jusqu’alors).

- Depuis juin 2025, le diplôme national du brevet est restructuré avec des notes séparées pour l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique (EMC), et introduit la mention "Très bien avec félicitations du jury".

L'obtention du diplôme national du brevet (DNB) repose sur les moyennes annuelles de toutes les disciplines obtenues en classe de 3e et cinq épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième).

Les épreuves de l'examen terminal en fin de troisième :

- Quatre épreuves écrites :  Les épreuves écrites portent sur :

    - le français, coefficient 2 (3h) : à partir d'un extrait de texte littéraire et éventuellement d'une image, évaluation des compétences linguistiques (grammaire - dont réécriture, lexique, etc.) et des compétences de compréhension et d'interprétation + dictée + rédaction ;

   - les mathématiques, coefficient 2 (2h) : exercices, dont certains assortis de tableaux ou de schémas, et dont un exercice d'algorithmique ;

   - l'histoire et la géographie, coefficient 1,5 et l'enseignement moral et civique, coefficient 0,5 (2h) : analyse et compréhension de documents + utilisation des repères historiques et géographiques + mobilisation des compétences de l'enseignement moral et civique ;

   - les sciences, coefficient 2 (1h, 2 disciplines sur les 3) : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, technologie. 

Les épreuves de l'examen donnent lieu à une moyenne sur 20 comptant pour 60 % du résultat final. Chacune des épreuves terminales est notée sur 20 et dotée d’un même coefficient.

- Épreuve orale : L'épreuve orale porte sur un projet mené en histoire des arts ou dans le cadre de l'un des parcours éducatifs : elle permet notamment d'évaluer la qualité de l'expression orale et est évaluée sur 20.

L'épreuve orale peut se dérouler selon deux modalités :

• soit, via un entretien individuel de 15 minutes (5 minutes d’exposé et 10 minutes d’entretien) ;
• soit, via un entretien collectif de 25 minutes (10 minutes d’exposé et 15 minutes d’entretien).

L'épreuve orale permet au candidat de présenter l'un des objets d'étude qu'il a abordés dans le cadre de l'enseignement d'histoire des arts, ou dans le cadre de l'un des parcours éducatifs (parcours Avenir, parcours citoyen, parcours éducatif de santé, parcours d'éducation artistique et culturelle) qu'il a suivis.

Cette épreuve orale est une soutenance : elle a pour objet d'évaluer la capacité du candidat à exposer les connaissances et compétences qu'il a acquises, notamment dans le cadre des programmes d'enseignement de l'histoire des arts et de toutes les disciplines qui auront contribué à nourrir cette soutenance.

Les candidats peuvent choisir de présenter l'épreuve individuellement ou en groupe (sans qu'un groupe puisse excéder trois candidats) mais sont évalués individuellement.

Option

Les élèves ayant suivi un enseignement facultatif (langues et cultures européennes, chant choral) bénéficient en outre de l’ajout des points supérieurs à 10 de la moyenne obtenue dans l’un de ces enseignements au total des moyennes (sous réserve que la moyenne de contrôle continu ne dépasse pas 20 sur 20). 

Les deux séries du DNB

Le diplôme national du brevet comporte deux séries : la série générale et la série professionnelle.

Les candidats des classes de troisième de collège peuvent se présenter en série générale.

Les candidats qui bénéficient de dispositifs particuliers ("3^e Segpa, ULIS, UPE2A et, éventuellement sur dérogation du recteur, élèves bénéficiant de l’une des modalités spécifiques d’accompagnement pédagogique définies par l’article D. 332-6 du code de l’éducation ou élèves en situation de handicap) ont le choix de se présenter à la série générale ou à la série professionnelle.